News

De plus, l'ASSM sou­ligne l'im­por­tance d'une ac­ces­si­bi­li­té fa­cile et pu­blique de ces in­for­ma­tions. Ac­tuel­le­ment, ce sont des ini­tia­tives pri­vées is­sues des mé­dias qui four­nissent une cer­taine trans­pa­rence. L'ASSM pro­pose que cette res­pon­sa­bi­li­té in­combe dans le futur à une en­ti­té pu­blique. Cela ga­ran­ti­rait une éga­li­té de trai­te­ment et une trans­pa­rence ac­crue pour les pa­tient.e.s et le grand pu­blic. Vous pou­vez té­lé­char­ger ici la prise de po­si­tion. Les di­rec­tives se trouvent sur notre page thé­ma­tique.

De nom­breux.ses étu­diant.e.s ont fait halte au stand de l’ASSM pour échan­ger avec la se­cré­taire gé­né­rale Va­lé­rie Clerc sur les ac­ti­vi­tés de l’Aca­dé­mie ou en dé­cou­vrir la di­ver­si­té. Les di­rec­tives médico-​éthiques, le pro­gramme MD-​PhD et la loi fé­dé­rale sur la santé ont par­ti­cu­liè­re­ment sus­ci­té l’in­té­rêt. En outre, les Prof. Samia Hurst et Reto Sto­cker, tous.tes deux membres du Sénat, ont pris la pa­role lors de la confé­rence qui por­tait sur le thème des soins in­ten­sifs.

L’ASSM in­siste sur la né­ces­si­té d’har­mo­ni­ser les stan­dards de don­nées pour réus­sir la mise en pra­tique de ce prin­cipe. Les ex­pé­riences ti­rées de l’ini­tia­tive SPHN montrent qu’une struc­tu­ra­tion uni­forme des don­nées est es­sen­tielle en vue d’une uti­li­sa­tion ef­fi­cace pour les pres­ta­tions de soins, la re­cherche et l’as­su­rance qua­li­té. De plus, l’ASSM sug­gère que l’OFS sai­sisse le sta­tut du consen­te­ment gé­né­ral dans le cadre de son pro­jet SpiGes (sim­pli­fi­ca­tion de la col­lecte et de l'uti­li­sa­tion des don­nées dans le do­maine des sé­jours sta­tion­naires en hô­pi­taux), afin de ren­for­cer la re­cherche mé­di­cale sur le long terme.

Le Pré­sident de l’ASSM sou­haite en outre que l’ac­cent soit da­van­tage mis sur la pré­ven­tion et sur une mé­de­cine de pre­miers re­cours so­lide. Pour y par­ve­nir, une meilleure co­or­di­na­tion entre les dif­fé­rent.e.s ac­teurs.trices du sys­tème de santé, une plus grande im­pli­ca­tion de la po­pu­la­tion, ainsi que de la créa­tion de ré­seaux dé­li­vrant des soins co­or­don­nés et in­té­grés s’im­posent. En outre, il est né­ces­saire de for­mer plus de mé­de­cins pour ré­duire notre dé­pen­dance en­vers l’étran­ger. Vous pou­vez té­lé­char­ger l’in­ter­view com­plète ci-​dessous et trou­ver da­van­tage d’in­for­ma­tion à pro­pos de la loi fé­dé­rale sur la santé sur notre site web.

De­puis plus de dix ans, le Prix Média ré­com­pense l’ex­cel­lence dans le jour­na­lisme scien­ti­fique. Doté de CHF 10'000, il rend hom­mage au rôle ca­pi­tal joué par les jour­na­listes à l’in­ter­face entre science et so­cié­té. Pour la deuxième fois, un Prix Mul­ti­Mé­dia ré­com­pen­sant une forme in­no­vante de mise en récit sera dé­cer­né. De leur côté, les jeunes ta­lents peuvent sou­mettre au jury leur idée ori­gi­nale de contri­bu­tion jour­na­lis­tique sur la re­cherche ou la science. Le Prix New­co­mer sera at­tri­bué au meilleur pro­jet pour per­mettre sa réa­li­sa­tion.

Par rap­port au nombre total de décès sur­ve­nus en Suisse, la pro­por­tion de sui­cides as­sis­tés a net­te­ment aug­men­té ces der­nières an­nées. Elle est pas­sée de 0,2% en 1999 à 2,1% en 2022. Si cette ten­dance se pour­suit, cette part at­tein­dra 5% dans 10 à 15 ans. Le Code pénal suisse et la loi sur les stu­pé­fiants dé­fi­nissent le cadre ju­ri­dique en­tou­rant l’aide au sui­cide. Des di­rec­tives médico-​éthiques de l’ASSM offrent des re­pères aux mé­de­cins, alors que l’as­sis­tance au sui­cide re­lève en grande par­tie de l’ac­ti­vi­té d’ins­ti­tu­tions pri­vées. Quand est-​ce que cette au­to­ré­gu­la­tion at­teint ses li­mites? Quelles sont les pos­si­bi­li­tés d’ac­tion? Vous trou­ve­rez toutes les in­for­ma­tions et les don­nées de contact sur le site web de a+.

Le pro­gramme «Ger­maine de Staël» a pour ob­jec­tif de cou­vrir les frais de trans­port et d’hé­ber­ge­ment liés aux dé­pla­ce­ments ponc­tuels ef­fec­tués no­tam­ment par de jeunes cher­cheurs.euses dans le cadre de pro­jets scien­ti­fiques menés avec des par­te­naires fran­çais.e.s. Le mon­tant maxi­mal pou­vant être al­loué à un même pro­jet s’élève à en­vi­ron CHF 4500 par an; l’en­ve­loppe est re­nou­ve­lable une fois. Toutes les in­for­ma­tions né­ces­saires ainsi que le for­mu­laire d’ins­crip­tion se trouvent sur le site web de la SATW.

«Si dès 2025, vous de­viez vous trou­ver à la tête de l’ASSM à la place du Prof. Ar­naud Per­rier, quels sont les su­jets aux­quels vous vous consa­cre­riez?» C’est la ques­tion à la­quelle nous avons ap­pe­lé à ré­pondre. Déjà avant le dé­pouille­ment dé­taillé, il était clair que la pro­mo­tion des pro­fes­sions de la santé ar­ri­vait en tête des pré­oc­cu­pa­tions. Un pro­gramme si­mi­laire au MD-​PhD pour les mé­de­cins, des­ti­né aux autres pro­fes­sion­nel.le.s de santé in­té­res­sé.e.s par la re­cherche, a par exemple été sou­hai­té. Vous trou­ve­rez d'autres idées dans la News­let­ter pu­bliée au­jour­d'hui.

In­ves­tir dans la for­ma­tion, la re­cherche et l’in­no­va­tion, c’est in­ves­tir dans la pros­pé­ri­té de la Suisse. Mais c’est aussi rendre notre pays plus sûr face au cyber-​risque, aux dan­gers na­tu­rels, aux pan­dé­mies et aux dé­pen­dances éner­gé­tiques et tech­no­lo­giques. Les ac­teurs.trices du do­maine FRI de­mandent au Conseil fé­dé­ral de re­non­cer à ces coupes bud­gé­taires mas­sives. Les ar­gu­ments des or­ga­ni­sa­tions im­pli­quées sont dis­po­nibles sur le site web de a+.

À la ques­tion «Com­ment soi­gner, fi­nan­cer le sys­tème de santé, vivre avec la ma­la­die et abor­der la fin de vie, dif­fé­rem­ment?» il ré­pond: «Quit­ter le tou­jours plus, re­trou­ver une me­sure plus humble et plus fra­ter­nelle, maî­tri­ser ses pas­sions obs­cures qui nous aveuglent, contrô­ler cette vo­lon­té de puis­sance qui pro­voque l’excès, le dé­rè­gle­ment cli­ma­tique et le désordre sa­ni­taire. Bref, re­trou­ver le rap­port sacré avec la na­ture, or­ga­ni­ser la dy­na­mique éco­no­mique pour la mettre au ser­vice du bien pu­blic». Le film «Un désir de santé» avec la voix de Charles Klei­ber sont à (ré)écou­ter sur notre site.

À l’heure ac­tuelle, la Jeune Aca­dé­mie compte 42 membres issu.e.s de dif­fé­rentes dis­ci­plines scien­ti­fiques et hautes écoles. Ils.elles sont consi­dé­ré.e.s comme la jeune voix des Aca­dé­mies suisses des sciences et peuvent mettre en avant leurs pré­oc­cu­pa­tions par­ti­cu­lières. Êtes-​vous in­té­res­sé.e à vous en­ga­ger ac­ti­ve­ment dans le plus grand ré­seau scien­ti­fique de Suisse? De nou­veaux membres issu.e.s des sciences mé­di­cales sont les bien­ve­nu.e.s. Vous trou­ve­rez toutes les in­for­ma­tions sur la pro­cé­dure de can­di­da­ture sur le site web de la JAS.

Ar­naud Per­rier a déjà été élu en juin 2024 par le Sénat comme nou­veau Pré­sident de l’ASSM. Dès lors, il s'est fa­mi­lia­ri­sé avec les tâches de l'Aca­dé­mie en tant que membre du Co­mi­té de di­rec­tion. Le Se­cré­ta­riat gé­né­ral se ré­jouit de col­la­bo­rer avec ce cli­ni­cien et cher­cheur cli­nique ex­pé­ri­men­té, qui a été di­rec­teur mé­di­cal des Hô­pi­taux uni­ver­si­taires de Ge­nève jusqu’à fin 2024. Consul­tez notre ru­brique «Por­trait» pour faire connais­sance avec les membres du Co­mi­té de di­rec­tion de l’ASSM.